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Social Declik, la communauté des freelances pour l’impact

Social Declik, c’est la communauté des freelances pour l’impact et un programme de formation, Freelance For Good. Charlotte Lischer et Coline Didier en sont les fondatrices.
Social Declik est très présent en ligne. Les fondatrices mettent régulièrement en avant les membres via leurs réseaux, leur podcast, la newsletter et le site.
Déouvrez l’histoire de Charlotte et de Coline, les coulisses de cette communauté pour les pros engagé·es et leur stratégie de communication.

J’ai rejoint Social Declik en septembre 2023. Je développais mon entreprise en rédaction web SEO depuis déjà un an et demi. Je voulais me créer un réseau de pros engagé·es qui travaillent dans l’impact. Pour partager les mêmes aspirations et les mêmes problématiques. Aussi pour gagner en visibilité auprès des acteur·ices de l’impact.

Je suis en 100 % digital. C’était important pour moi d’avoir accès à une communauté en ligne, pour les rendez-vous, les échanges. Et c’est bien le cas, avec les ateliers, les rendez-vous entre freelances ou les différents canaux pour poser ses questions.

Merci à Sophie Duhauvelle de m’avoir parlé de Social Declik. Je me suis inscrite dans l’heure. Je n’ai même pas eu besoin de participer à un live de présentation pour être convaincue. À ce jour, je ne connais pas d’autre communauté en France qui rassemble les pros de l’impact.

C’est une communauté où chaque membre contribue comme iel veut, sans pression. C’est chouette de savoir qu’on a tout un réseau engagé à portée de clic. Certaines personnes sont en reconversion et apportent une expertise de plusieurs années dans un domaine. D’autres partent d’un engagement personnel très fort et ça se complète assez bien.

J’ai voulu en savoir plus sur les personnes à l’origine du mouvement Freelance For Good. Leur parcours, leur engagement et leur rencontre pour créer Social Declik.

Coline : Coline, de Rennes. Je suis fascinée par l’idée de pouvoir construire de nouvelles manières de travailler. Résoudre des enjeux environnementaux et sociaux, tout en gardant un modèle économique viable.

Charlotte : Charlotte, j’habite à Aix-en-Provence. Je viens du monde du Conseil que j’ai quitté en même temps que Paris pour une vie plus douce et proche de la nature.

Charlotte : En 2020, Coline a voulu se lancer dans l’entrepreneuriat et a eu l’idée de relier le monde de l’impact et celui des freelances. Pour donner forme à son projet, elle a fait un Sprint chez Make Sense, c’est un programme d’accompagnement pour les entrepreneur·es engagé·es.

Pendant ce programme, elle a été mise en relation avec moi. Le courant est bien passé, j’ai donc décidé de rejoindre l’aventure, d’abord en side project puis à 100 %.

On a démarré avec la communauté et les mises en relation entre les structures de l’impact et les freelances. On a ensuite senti le besoin côté freelances d’être formé·es. C’est là qu’on a bâti notre programme de formation Freelance For Good.

Coline : Social Declik est une SAS avec l’agrément ESUS. Notre structure fait donc partie officiellement de l’Économie Sociale et Solidaire et notre activité répond à l’objectif N°17 tel que défini par l’ONU : Partenariats pour la réalisation des objectifs.

En somme, on est un facilitateur pour les structures engagées, qu’elles répondent à des causes sociales ou environnementales. Concernant mon rapport à l’impact, je suis particulièrement touchée par les sujets d’égalité des chances et de manière générale notre rapport à la terre et à l’environnement.

Charlotte : De mon côté, je pense que j’ai essayé de m’engager à mon échelle assez tôt, et par vague. On est parfois plus disponible que d’autres, et mon engagement a pris au fil du temps plusieurs formes : voyage humanitaire, mentoring, bénévolat. Je pense avoir une sensibilité particulière aux inégalités sous toutes ses formes, surtout quand ça touche les enfants. Aujourd’hui, je me définis comme écoféministe.  

Coline : L’association Singa, qui contribue à créer une société plus inclusive. Elle rassemble les locaux et les nouveaux arrivants (Personnes réfugiées, demandeurs d’asile, etc.) autour de projets sociaux, professionnels et entrepreneuriaux.

Charlotte : Je crois beaucoup à l’intelligence collective et je pense que la prise de conscience est indispensable pour se mettre en action. Du coup, petit coup de cœur pour la Fresque du climat, la Fresque du numérique et la Fresque des nouveaux récits. Ma participation à une fresque du climat il y a quelques années a vraiment participé à mon envie de m’engager davantage.

Coline : « Pour un soulèvement écologique », de Camille Etienne.

« On dit que les territoires nous façonnent. J’avais dix ans quand j’ai compris que le dérèglement climatique menaçait mon univers entier, et toutes mes histoires de famille, dont les glaciers renferment le souvenir. »

Camille Étienne, « Pour un soulèvement écologique »

Charlotte : « Le monde sans fin », un album de bande dessinée par Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici.

« – La sobriété et la pauvreté sont deux manières de consommer moins.
– La première est choisie.
– La seconde, subie.
– La sobriété est organisé, alors que la pauvreté est subie généralement dans la violence.
– L’approvisionnement fossile devant décliner, le temps se chargera de nous pousser vers la pauvreté. »

« Le monde sans fin », Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici

J’ai intérrogé Charlotte et Coline pour comprendre le projet et son évolution. Que ce soit pour la communauté ou pour la formation, tout ce que vous devez savoir est ici.

Social Declik c’est notre marque, derrière laquelle il y a des services pour les freelances mais aussi pour les structures de l’impact.

On a opté rapidement pour le nom Social Declik, qui était le nom d’un projet avec une amie/collègue qui n’a pas vu le jour. On l’a recyclé (Adeptes de la permaculture), parce qu’il incarnait bien nos valeurs. 

Freelance For Good, c’est le nom du mouvement qu’on porte. C’est un terme qu’on utilise beaucoup pour exprimer à la fois à qui on s’adresse et proposer une façon de travailler différente et engagée. 

Les services de la communauté reposent sur trois piliers : 

  • Les rencontres et l’entraide.
  • Le contenu. 
  • Les opportunités de mission.

Le Slack regroupe des canaux thématiques, des visio-cafés, des rencontres dans la vraie vie. 

On propose tous les mois une masterclass sur un sujet For Good, animé par un·e expert·e extérieur·e et des declik’days. Les declik’days sont des formations animées par 1 membre de la communauté pour les autres membres de la communauté. Toutes les masterclass sont disponibles en replay. On a aussi des réunions de retour d’expérience mission, des temps pour co-construire la communauté.

Pour la communauté, on récupère et on qualifie des opportunités de mission issues du monde de l’impact. Celles et ceux qui sont dispos et interessé·es nous le font savoir et on fait la mise en relation. 

A côté de ça, on propose aussi à des freelances qui ne font pas partie de la communauté de nous rejoindre sur certains apéros ouverts à toutes et tous et sur un de nos canaux Slack.

Après trois années sans bouger le prix de l’abonnement, on a effectivement décidé de monter les prix, déjà à cause de l’inflation mais aussi parce que le nombre de services proposés dans l’abonnement ont augmenté. 

Pour rentrer dans la communauté, il faut déjà être freelance, même si ça ne fait pas longtemps. Il faut aussi s’intéresser aux enjeux écologiques et sociaux et avoir une envie de faire de son travail un territoire d’engagement. Coline et moi, on s’entretient toujours avec les personnes intéressées avant qu’ils ou elles rejoignent la communauté. C’est ce qui nous permet de garantir que la communauté répond bien à leurs besoins du moment.

Waouh, cette question est hyper dure ! On a toutes et tous des sensibilités différentes, des sujets qui nous animent plus. Sur les dernières kapsules qu’on a proposées, je dirais que les sujets de l’ecoféminisme, de l’écriture inclusive, de la prospection consentie et de l’accessibilité numérique ont rassemblé beaucoup de monde.

Social Declik utilise plusieurs canaux de communication en ligne. J’ai voulu en savoir plus sur leur stratégie et leur manière de communiquer sur internet.

On est effectivement sur les trois réseaux sociaux, mais notre réseau favori, c’est de loin LinkedIn. Instagram, on y partage un peu les coulisses et les événements. Facebook nous sert principalement à relayer nos événements en ligne et IRL sur d’autres groupes. 

Aujourd’hui, on structure notre stratégie éditoriale autour de trois axes : du contenu inspirant pour les freelances en quête de sens, les actus Social Declik et la vie de Social Declik.

Sur notre blog, on va trouver trois types de contenus : 

  • Des articles sur des enjeux écologiques et sociaux.
  • Des articles contenant des conseils pratiques et des témoignages de Freelances For Good. 
  • Du contenu sur la vie de Social Declik : nos orientations, nos bilans, nos visions de l’entrepreneuriat à impact. 

Nos declikers et declikeuses rédigent parfois des synthèses du contenu des masterclass.

Sur ces canaux on travaille seules, hormis certains articles qui sont rédigés par des membres de notre communauté. On s’est dit qu’il y avait de belles plumes dans la commu, et qu’on pouvait peut-être leur proposer de rédiger un article sur un sujet s’intégrant dans notre ligne éditoriale. C’est aussi un moyen pour elles (Il n’y a eu que des redactrices pour le moment) d’être visibles.

Comme je le disais plus haut, notre stratégie éditoriale sur les réseaux sociaux est très centrée sur LinkedIn, parce que c’est là que sont la majorité des personnes qui nous suivent (Freelances, structures à impact et partenaires).

On a 4000 abonné·es sur la page LinkedIn de Social Declik et un bon taux d’engagement. On poste quasiment tous les jours ouvrés, parce qu’on a beaucoup de contenus et d’actualités, et qu’on aime interagir sur ce canal avec notre communauté.

On aime beaucoup aussi notre newsletter bi-mensuelle, qu’on soigne à chaque fois. Sur ce canal, on se fait accompagner par Mathilde Billeret, une freelance de la communauté, depuis un moment maintenant. Ça permet de partager aussi notre veille et un calendrier éditorial. On essaie d’adopter un style fun et optimiste pour partager des bonnes vibes avec nos lectrices et lecteurs.

On compte faire grandir encore la communauté, développer de nouveaux services suggérés par ses membres et susciter plus de collaborations sur des missions entre membres de la commu. 

Un autre axe important pour cette année, c’est l’ancrage territorial. Faire connaître davantage Social Declik aux acteur·ices du monde de l’impact pour augmenter le nombre de missions qui nous sont confiées. 

Et puis des surprises, mais on ne va pas tout spoiler !


Merci à Charlotte et Coline pour toutes ces réponses et pour valoriser les professionnel·les qui veulent avoir un impact positif avec leur entreprise.

Pour rejoindre Social Declik ou pour partager une mission à impact, rendez-vous sur leur site internet. Vous y trouvez aussi le lien pour suivre les aventures Freelance For Good sur le réseau de votre choix.

Cécile Perio

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1 Comments

  1. Hello Cécile,
    Merci pour la mention dans ton article et ce fût un réel plaisir de te faire découvrir Social Declik !
    Bravo à toi pour cet article très complet sur l’histoire de ce réseau et je leur souhaite une très longue vie !

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